En gros ce que je dis au format écrit :
Je suis dans une lecture numérique dont voici un aperçu couverture pour le PLIB2019. Je suis rendue à dix chapitres lus, et je suis tristesse infinie. J'avais été totalement charmée par la couverture, le résumé, pour preuve il était dans mes vingt choix de sélectionnés donc la chute est rude. En bref, ici nous sommes avec un troll Arsouille qui voit sa petite vie de vieux chamboulé par une lettre qui aurait été envoyé par son frère jumeau qui lui à l'adolescence a viré ogre ce qui les a séparé tout bonnement. Arsouille a des doutes quant à la véracité de la signature, il va donc se mettre en quête de comprendre de où ça vient, de qui, pourquoi, ...
Premier hic, le style a la Shrek adulte qui déstabilise grandement.
Second hic, ma non réussite à faire coïncider ce monde avec quelque chose de connu.
Je ne saisis pas les peurs, les enjeux, la volonté de l'autrice. Un mystère plane et me perd.
Dans le registre des vieilles lectures dont je n'ai toujours pas parlé, nous avons Rue Farfadet de Raphaël Albert chez Mnémos, tome 1 de la série Les extraordinaires et fantastiques enquêtes de Sylvo Sylvain, détective privé (rien que ça oui :D ).
Une bonne lecture fantasy dans un Paris revisité pour coller à l'univers via entre autres des changements de noms des lieux que le lecteur peut facilement traduire, dans un dix-neuvième siècle avec moult créatures. Le départ : une banale affaire d'infidélité à prouver qui amène Sylvo à être au mauvais endroit au mauvais moment, et à l'entraîner dans quelque chose de gigantesque, de pouvoir en place mis à malle et d'un rôle à jouer dans cette machination alors que notre bonhomme, elfe de sa catégorie, son truc c'est de picoler et de mener ses petites affaires pépère. Vous sentez que cela va amener un anti héros magistral au ton piquant et sarcastique qui traîne des boulets au pied donc on ignore même en fin d'opus la vérité qui lui offre ce petit côté mauvais & attachant. Ben vous êtes dans le vrai! L'histoire, elle, des investigations, se résout, la boucle est bouclée.
Une illumination après avoir tourné me vient quant à ce que je dis de cette ambiance de docks, de mauvaises rencontres, de fumées, de moiteur, de piquette servis dans des tavernes pas franchement recommandées, c'est comme dans (roulement de tambour) Basil, détective privé, le repaire du méchant, la noirceur de ce Disney, ben tout pareil.
Comme Sherlock qui vient en tête en tournant ses pages, Sylvo a aussi un acolyte qui amène un petit truc de mystérieux pour le coup car Pixel n'est pas connu de grand monde, or nous on sait, sentiment de privilégié donne un lecteur toujours heureux d'être dans la confidence.