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* Sa vie dans les yeux d'une poupée


* est là pour notifier qu'il s'agit d'un ancien article transféré

Premières lignes du résumé : Deux écorchés vifs. Deux rêves de seconde chance. Un regard pour renaître... Provocateur, cynique et misogyne, Marc est affecté à la brigade des mœurs après un grave accident. Quand, dans le cadre d'une enquête, il croise la douce Barbara, le policier est troublé par son regard presque candide, touché par cette fragilité que partagent ceux qui reviennent de loin. Ému. Au point de croire de nouveau en l'avenir. Mon avis de l'époque :

Marc fait partie de ces inspecteurs que j’aime d’emblée. Son arrivée sur scène met le feu aux planches, c’est spectaculaire et cela nous expose aussitôt son caractère déterminé et affirmé. Son être m’a captivée dès le départ et cette fascination s’est amplifiée au fil de la lecture.

Barbara est tout l’inverse : femme-enfant adorant les poupées et craignant toujours le courroux de sa maman. C’est une personne totalement passive et spectatrice de sa vie que je n’ai pas aimée de suite. Après, elle s’ouvre telle une plante (plutôt carnivore) et le soin apporté à sa psychologie est bluffant.

Mais heureusement… ou pas, une poupée va envahir son quotidien et le bouleverser. J’adore ce côté « objet possédé » qu’à ce petit être de porcelaine. C’est stressant et me rappelle mon pantin maléfique (cf la collection Chair de Poule) que j’idolâtre tant. Mais est-ce bien de paranormal qu’on parle ou de folie ? L’auteur travaille à laisser planer le doute jusque au lever de rideau.

Nous avons une alternance de points de vue, comme bien souvent. Un système qui fonctionne toujours, je trouve, et permet ici de voir les rôles s’inverser. En effet, Marc a énormément de fragilité en lui et Barbara, elle, peut s’avérer bien différente… Rire diabolique !

La relation qui va se tisser est monstrueuse et sublime, tout en sentiments et en soucis. Deux êtres broyés qui se découvrent dans une situation on ne peut plus difficile.

La révélation finale est à couper le souffle, comme le dénouement d’ailleurs. Du lourd à l’état pur.


> Lu aussi de l'autrice Les fauves


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